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Well, would be a hell of an Easter Egg

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Got a Black shirt and a Badge ...hell of a Slow process... but managed to geht it done although my french language skills havent improved since School days hehe

where does it imply that?

L’INTERVIEW D’INVADER !

Cette interview a paru dans le numéro spécial Invader de la revue Alternatives Végétariennes.



Cet automne, l’artiste de rue Invader a installé une série de mosaïques représentant des fruits et des légumes dans le quartier végétarien de Paris, que l’AVF a baptisé Veggietown en 2016. L’occasion de faire un peu mieux connaissance avec cet artiste mondialement connu, dont le visage reste anonyme.



Quand et comment avez-vous eu l’idée de développer des motifs inspirés de Space invaders, ce jeu d’arcade des années 80 ? Pensiez-vous à l’époque que ce projet, que vous appelez « L’invasion », prendrait une telle ampleur ?



C’est une longue histoire… Pour faire court, tout a commencé par un geste fondateur effectué à une époque où je réalisais toutes sortes d’expériences artistiques. En posant ma première mosaïque sur un mur parisien, je ne pensais pas que cela m’amènerait aussi loin, mais j’ai rapidement pris conscience que j’avais mis le doigt dans un engrenage assez tentaculaire. Aujourd’hui, plus de 3500 mosaïques sont installées dans 75 villes à travers le monde. Certaines sont immergées sous les océans et une autre gravite dans l’espace à bord de la Station spatiale internationale.



Envisagez-vous votre création artistique comme une activité uniquement ludique, ou y associez-vous un engagement politique ?



Je la vois avant tout comme une mission artistique dans laquelle je m’investis corps et âme. On aurait tort de la réduire à son esthétique ludique, les références aux jeux servent un propos beaucoup plus large : esthétique, conceptuel, poétique ou encore politique bien sûr car je m’approprie l’espace public sans toujours y avoir été invité ! Mon œuvre est ce que l’on peut voir au coin des rues mais c’est aussi et surtout le geste qui est derrière tout cela. J’incarne la figure d’un artiste libre et indépendant, je réalise mes créations où bon me semble et je n’obéis à aucunes autres règles que celles que je m’impose. Ceci dit mon travail est rarement frontalement porteur de message politique. Je suis plutôt intéressé par la création d’un univers, un univers artistique et parallèle.



Comment êtes-vous devenu végétarien ?



J’imagine que c’est avant tout une question de sensibilité et d’éthique. Voir un animal maltraité m’a toujours profondément dérangé. Des vidéos comme celle de l’association L214 et quelques infos glanées ici ou là m’ont fait prendre conscience du degré de souffrance qu’engendre la consommation de chair animale. Sans parler des dégâts environnementaux que cela implique tant sur terre qu’à travers les océans. Être végétarien me semble une alternative vitale face à cette situation, je refuse d’être complice du système actuel et je pense qu’un monde végétarien serait une immense avancée dans l’histoire de l’humanité. Vous connaissez sûrement cette citation de Gandhi : « La grandeur d’une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés à la manière dont elle traite les animaux. »



Est-ce qu’il est important pour vous que vos œuvres portent une certaine vision du monde et de l’avenir ?



Je dirais que tout artiste réagit au monde qui l’entoure, et d’une certaine manière se l’accapare pour construire son œuvre. Je ne sais pas si mes travaux portent une vision de l’avenir mais je sais que toute œuvre possède de multiples niveaux de lecture. Si certaines choses sont conscientes de la part de l’artiste, d’autres ne le sont pas. Léonard de Vinci savait-il que sa Mona Lisa deviendrait le tableau le plus célèbre au monde ? Je n’en suis pas certain. Le plus important pour moi est que mon travail continue de me passionner.



Comment avez-vous conçu les œuvres qui ont été disposées dans le quartier Veggietown ? Pouvez-vous nous parler d’une ou deux d’entre elles, qui auraient pour vous une signification particulière ?



Je ne voulais pas quelque chose de trop polémique, mais plutôt de fédérateur. J’ai pour cela signalé le lieu Veggietown en envahissant le quartier d’une dizaine de compositions. J’ai par exemple repris ce vieux thème des natures mortes de la peinture classique pour le revisiter à ma manière, en style 8 bits[note] “Le style 8 bits ou plus simplement 8 bits est une appellation donnée à partir des années 2000, lors de la démocratisation des ordinateurs 32 et 64 bits, à des réalisations, notamment de type démos et jeux vidéo utilisant des graphismes comportant des gros pixels, dans le style du Pixel art”. Wikipédia.[/note] et en carrelage. Toutes célèbrent le végétarisme, à l’instar de ce Pac-Man sur le point de gober une pomme, une tranche de melon et un avocat sur la façade de l’immeuble de l’AVF.



Avez-vous des adresses végétariennes et véganes favorites à Paris et ailleurs ?



Les restaurants indiens de la rue Cail, délicieux et dépaysants. L’incontournable Tien Hiang de la rue Bichat, ou encore East Side Burgers boulevard Voltaire, tenu par une équipe très sympa. Dans Veggietown j’ai pu déguster le délicieux Bo-bun de la Palanche d’Aulac, et j’en ai aussi repéré d’autres qu’il me faudra maintenant tester.



PARCOURS ARTISTIQUE

1998 : installation de PA_001, le premier space invader, à Paris dans le XIe.

30/12/1998 : « invasion » du Louvre. Invader devient le plus jeune artiste du grand musée parisien.

1999 : adoption du pseudonyme Invader et première exposition personnelle (concept store de Jean-Charles De Castelbajac).

janvier – juin 1999 : invasions d’Anvers (Belgique) et de Londres (GB)

31/12/1999 : début de l’invasion des lettres HOLLYWOOD à Los Angeles, deuxième ville hors d’Europe après Tokyo à avoir été touchée.

2000 : première nuit en cellule pour dégradation de bien public.

2003 : publication du premier Guide d’invasion qui recense les 500 premiers space invaders posés à Paris.

2005 : Invader ajoute une troisième dimension au pixel et crée le « Rubikcubisme », pratique artistique consistant à utiliser des Rubik cubes comme matière première pour créer des tableaux.

2011 : exposition « 1000 » à la Générale à Paris pour célébrer le millième space invader installé dans la capitale.

2012 : projet « Art4SPACE ». Invader envoie un space invader dans la stratosphère et réalise un film racontant l’aventure.

2014 : création de Flashinvaders, une application pour smartphone qui permet de partir à la découverte des réalisations de l’artiste dans les rues du monde entier.

2015 : envoi et installation d’un space invader à bord de la Station spatiale internationale avec la complicité de l’Agence spatiale européenne et de l’astronaute Samantha Cristoforetti.

Janvier 2017 : « Hello my Game is », dernière exposition en date au Musée en Herbe à Paris.

Octobre 2017 : début de l’invasion de Veggietown.

À CONSULTER

Le site d’Invader.

« Des fruits et légumes venus de l’espace envahissent Veggietown ».

this newspaper has been out one month ago.
I thinking that it will be signed.
Just bagged a tee, but what a job ! Half an hour to get it . Black ones are lovely

i will be a collector of signed. Anyway it’s an ordinary newspaper ( not a big edition I guess ). It was out a month ago.

I don't think it will be signed at all...  On his instagram a couple of weeks ago he posted this
So, I guess there will be some Invaders hidden on some pages and that's it.

Product description for the magazine:

Mine said validation after PayPal went through -only French I know

have you check your spam ?
Me too same as you , with the order receipt

yeah confirmation is in the spam ..

thank you sir ! I know a friend that will be happy. He is looking for the explosion print too ..
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